Les nouvelles techniques génomiques : un enjeu pour l’agriculture belge

La Belgique soutient la réglementation européenne sur les NGT pour une agriculture plus durable…
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La Belgique soutient la réglementation européenne sur les NGT pour une agriculture plus durable

La Belgique a récemment affirmé son soutien à la proposition européenne visant à établir un cadre législatif spécifique pour les nouvelles techniques génomiques (NGT). Une position portée par le ministre fédéral de l’Agriculture, David Clarinval, en ligne avec l’accord de gouvernement de l’Arizona…

Des variétés végétales innovantes

Les NGT permettent de développer de nouvelles variétés en utilisant des gènes existants au sein de la même espèce, avec une rapidité supérieure aux méthodes conventionnelles. Ces techniques se divisent en deux catégories : les NGT1, qui sont considérées comme équivalentes aux obtentions végétales classiques et non qualifiées d’OGM ; et les NGT2, assimilées aux OGM et soumises aux mêmes réglementations. La Belgique, consciente des bénéfices de ces technologies, milite pour un encadrement garantissant à la fois la sécurité environnementale et la transparence pour les consommateurs…

Un soutien sous conditions

Lors de la réunion « COREPER », la Belgique a plaidé pour que ce nouveau cadre législatif prenne en compte plusieurs enjeux essentiels : traçabilité, droits de brevet, information des utilisateurs et respect de l’agriculture biologique. En parallèle, elle souhaite favoriser le développement de variétés résistantes aux insectes, tout en limitant l’usage de pesticides.

Conclusion

À travers cette prise de position, la Belgique entend concilier innovation génétique et préservation de l’environnement. Selon David Clarinval, Ministre fédéral de l’Agriculture, ces avancées pourraient contribuer à réduire l’usage de pesticides et à mieux s’adapter aux
changements climatiques, tout en garantissant la liberté de choix des agriculteurs et des consommateurs.