Il s’agit d’un contrat bon pour la forme, pour l’environnement… et pour le portefeuille !
Disons-le, le monde change, les habitudes aussi, y compris loin des villes. En 2024, il est ainsi de plus en plus courant de s’intéresser au leasing vélo. Sur le volet entreprises s’entend, évidemment. Car c’est bien là que nous sommes attendus. Et qu’importe que l’entreprise ne soit pas tout près, qu’importe que les routes ne soient pas encore vraiment adaptées. Le mouvement est en route, sur les roues, pourrait-on dire, et rien ne devrait l’arrêter.
Il faut dire que le leasing vélo en entreprise est un mécanisme qui peut séduire des tas de personnes parmi vos équipes. Il permet concrètement d’octroyer un avantage fiscal intéressant à vos salariés, via un mécanisme rôdé et sûr, et cela peut se faire sans frais dans le chef de l’entreprise!
Un plus pour la santé et l’environnement…
De nos jours, on peut même dire que c’est l’un des avantages extralégaux parmi les plus populaires. En proposant, dans le package salarial commun, une politique vélo avant-gardiste, il ne fait aucun doute que mettez un atout dans votre jeu au moment de garder ou de séduire des talents. Et pour cause, vous vous positionnez, à l’appui de cet atout, parmi les managers et employeurs modernes qui ont compris que la santé et la qualité de notre environnement constituent des références désormais indéniables et sur lesquelles on ne peut vraiment plus transiger.
Comment ça marche ?
En gros, un tel contrat de leasing ressemble à s’y méprendre à n’importe quel autre leasing classique. Et, concrètement, vos collaborateurs bénéficient d’un deux roues dont les frais de leasing sont accordés de manière fiscalement avantageuse. Sans que cela vous coûte le moindre euro en dépense, sauf si vous optez pour une contribution complémentaire sur le prix du vélo, contribution non obligatoire, on s’en doute.
Avantage fiscal assuré !
Pour être clair, le loyer du vélo en leasing sera payé via le salaire brut mensuel ou le 13e mois. Ce qui coûte évidemment moins cher que la même dépense ponctionnée sur le net. Dans tous les cas, les fiscalistes estiment qu’un tel mécanisme permet de proposer un avantage fiscal d’environ 40 %, ce qui n’est pas rien, avouons-le.
Quid de l’utilisation privée ?
Question rituelle, surtout en province de Luxembourg où les trajets, routes et conditions diffèrent d’ailleurs : peut-on en faire également un usage privé en dehors des trajets vers l’entreprise ? Réponse : oui ! L’utilisation privée est donc permise durant vos temps libres. La seule condition au leasing vélo, c’est de l’utiliser régulièrement pour se rendre au travail, même si c’est uniquement pour une partie du trajet.
Types de vélos éligibles…
La question des modèles est aussi fréquemment posée. La réponse est claire et précise. Que ce soit un vélo de ville, un vélo cargo, un VTT, un vélo de route ou un gravel, et qu’il soit musculaire ou électrique, votre vélo pourra dans tous les cas faire l’objet d’un leasing vélo en bonne et due forme. Et pour cause, tous les types de vélos sont éligibles à la politique vélo en entreprise, sans restriction.
Y a-t-il un ATN à prendre en compte dans le cadre d’un tel leasing ?
Là, clairement encore, la réponse est non. Il n’y a pas, pour l’heure, d’avantage de toute nature (ATN) sur un vélo en leasing, contrairement à ce qui est vrai – et de longue date – pour une voiture de société. Cela sous-tend cependant que l’on ne peut pas non plus récupérer une quelconque TVA sur un vélo en leasing, ce dernier n’étant pas réservé à un usage professionnel.
Combinaison vélo - voiture !
Il est tout à fait permis de combiner un vélo en leasing avec une indemnité kilométrique, un abonnement social ou une voiture en leasing. Dans l’approche mobilité de l’entreprise, ceci doit même permettre à vos collaborateurs de choisir ce qui leur convient le mieux ! D’ailleurs, en tant qu’employeur, vous pouvez également octroyer une indemnité vélo exonérée (jusqu’à 0,35 euros/km). Précisons que la législation relative au leasing de vélo ne fait pas de distinction entre un vélo en leasing et un vélo privé.
Et au final…
Autre interrogation qui nourrit souvent les discussions s’agissant du leasing vélo : quid en fin de leasing ? Eh bien, sachez que le salarié a toujours le choix quant au vélo qu’il a loué le temps du contrat. Le calcul est à nouveau simple et rapide : 15 % de la valeur du vélo en cas de rachat. Sinon, à l’instar de ce qui est vrai également dans le cadre d’un leasing classique; on rentre le vélo et on repart, ou pas, sur un nouvel engagement pour trois ans. On notera, par souci d’honnêteté, que l’avantage fiscal épinglé en début d’article suppose un rachat en fin de contrat. Bonne réflexion donc…
